Le Récap : Perez bafoué à domicile.
Le Grand Prix du Mexique à été le théâtre de chaos, de crashs, mais surtout de gros coups d’éclat. Revenons sur cette folle étape sud-américaine.
Le départ de la course s’est révélé chaotique, marqué par des difficultés pour les Ferrari à quitter la grille. Dès le premier virage, Charles Leclerc, parti premier, s’est trouvé pris en étau entre Max Verstappen et Sergio Pérez. Le pilote mexicain a percuté la roue avant gauche de Leclerc, endommageant l’aileron avant de la Ferrari. Pérez a été contraint de regagner les stands, et de déclarer forfait, quelque tours plus tard.
À la fin du premier tour, Max Verstappen s’est imposé comme leader du grand prix, devant les Ferrari de Leclerc et de Sainz. Pendant ce temps, Daniel Ricciardo, qui se maintenait à la quatrième place, était sous la constante menace d’un Lewis Hamilton, lancé à ses trousses.
Suite a une perte de carbone de la voiture de Charles Leclerc, La direction de course a réagi en déployant la voiture de sécurité virtuelle pour permettre aux commissaires de piste de nettoyer les débris de carbone.
Dès la fin de la voiture de sécurité virtuelle, Hamilton a intensifié ses attaques derrière la monoplace AlphaTauri de Ricciardo. La Mercedes s’est révélée plus stable que la machine de l’Australien dans les virages rapides du secteur 2 et 3. Cependant, en restant trop proche de l’AlphaTauri, la Mercedes du septuple champion a vu sa température monter, l’obligeant à sortir de l’aspiration de Ricciardo dans les lignes droites. Des problèmes similaires ont également touché d’autres pilotes, et notamment l’autre Flèche d’argent pilotée par George Russell.
Après 11 tours de bataille acharnée, Hamilton a finalement réussi à trouver l’ouverture sur Ricciardo. À ce stade de la course, Max Verstappen avait creusé un écart de plus de trois secondes sur Charles Leclerc, suivi de Sainz, Hamilton, Ricciardo, Piastri et Russell. Nous noterons également les départs canons de Nico Hülkenberg et Pierre Gasly qui augmentent chacun de trois places au classement.
Un accident qui redistribue les cartes.
Après 27 tours sans répit sur le circuit de l’Autódromo Hermanos Rodríguez, Max Verstappen, en tête de la course, informait son ingénieur que ses pneus montraient des signes d’usure, l’incitant à créer la surprise en plongeant soudainement dans la voie des stands au début du 20e tour. Après ce pit-stop, le Néerlandais est ressorti en piste chaussé de pneus durs, derrière la Mercedes de George Russell, qui se classait sixième.
Charles Leclerc est alors revenu en tête de la course, et de son côté, Carlos Sainz a conservé Lewis Hamilton dans son sillage, jouant ainsi un rôle de bouclier pour son coéquipier. Max Verstappen, armé du DRS et de pneus neufs, a entrepris une spectaculaire remontée, en doublant à chaque tour Russell et Piastri au freinage du virage 1. Après 27 tours de course, Leclerc était en tête avec une avance de près de huit secondes sur Sainz.
Sans réelle surprise, Max Verstappen s’est très vite emparé de la deuxième position de la course aux dépens de Carlos Sainz, tandis que Charles Leclerc affichait un chrono avec 7 secondes d’avance face au lion néerlandais.
Après les passages aux stands des Ferrari, c’est le pilote numéro 1 qui à repris les commandes du Grand Prix. Au 33ème tour, la Safety Car est déclenchée par la direction de course, après que la Haas de Kevin Magnussen a violemment percuté les rembourrages du mur. La suspension arrière gauche de la monoplace blanche à subitement rompu, envoyant le danois en plein dans le mur, détruisant complètement le bolide. En voyant la voiture prendre feu, les commissaires ont finalement décidé de neutraliser la course avec un drapeau rouge. Les commissaires de piste ont donc eu tout le temps nécessaire pour éteindre l’incendie, porter assistance à Magnussen, et évacuer la carcasse du véhicule américain.
Après un deuxième départ arrêté particulièrement propre, Max Verstappen a maintenu sa position de leader, tandis que Charles Leclerc a été contraint de repartir avec un nouvel aileron, et Lewis Hamilton a, lui, opté pour des pneus mediums. Les cinq premiers pilotes ont adopté une approche prudente au départ, à l’exception de George Russell, qui a grimpé de deux places pour s’installer en cinquième position.
Au 40e tour, Hamilton a réussi un dépassement audacieux sur Leclerc. Du côté de McLaren, c’est Lando Norris, parti P17, qui à effectué une impressionnante remontée pour atteindre la dixième position. Quelque dépassements et une consigne d’équipe plus tard, Norris s’est retrouvé à dépasser son ex-coéquipier Daniel Ricciardo à seulement dix tours de l’arrivée. Le britannique a continué sur son rythme impressionnant, dépassant George Russell à quatre tours de l’arrivée, pour la 5ème place.
En plus de la seizième victoire de Max Verstappen cette saison, le néerlandais se permet également d’égaler le français Alain Prost, du haut de ses 51 victoires en carrière. Du côté de nos français, Esteban Ocon finira sa course P10, tandis que Gasly échouera, à la porte des points.
Cette course est également un zéro pointé pour l’écurie Aston Martin, qui signe un double abandon salé, qui permet aux concurrents de la marque de James Bond de se rapprocher au classement général.
Logan Sargeant à également été contraint à l’abandon dans le dernier tour, suite a un problème technique terminal pour l’australien.