Sorti d’outre-tombe, Ford réinvente le Capri avec un SUV électrique, alliant l’héritage iconique du passé à la pointe de la technologie moderne. Ce nouveau modèle, qui ne fait pas l’unanimité, est une promesse de Ford pour combler leurs clients, tant du côté des performances, que de style, et de confort.
Prévue dans le commerce pour décembre prochain, le nouveau Ford Capri à été officiellement présenté cette semaine. Contrairement à l’élégant coupé qui charmait le public dans les années 1970-80, cette nouvelle itération se présente sous la forme d’un SUV coupé 100 % électrique, pour s’inscrire dans la tendance actuelle des véhicules électriques familiaux.
Ce nouveau modèle s’insère parfaitement entre l’Explorer et le Mustang Mach-E dans la gamme électrique de Ford. Lancé à l’origine en 1969, le Capri avait pour ambition de devenir la « Mustang européenne« . Il a connu un succès considérable avec environ 1,8 million d’unités vendues jusqu’à l’arrêt de sa production en 1986. Aujourd’hui, Ford redonne vie à ce nom icônique en le greffant cependant à un SUV fastback au design moderne, développé en collaboration avec Volkswagen. Basé sur la plateforme MEB, déjà utilisée pour le VW ID.5, le nouveau Capri annonce une autonomie améliorée, et des performances digne d’une voiture badgée Ford.
Un SUV qui ne défraye pas la chronique
Avec ses dimensions de 4,63 m de long, 1,87 m de large et 1,63 m de haut, le nouveau Capri se distingue par une silhouette coquette, qui se rapproche plus du Tiguan que d’une muscle car des années 70. La face avant arbore une calandre « dog bone« , des nervures sur le capot et des optiques rappelant celles des modèles d’antan. Les côtés affichent une ligne de toit harmonieuse et une custode arrière inspirée de la Capri originelle, qui sert d’appendice aérodynamique dans le style très controversé du rétro-moderne. La poupe adopte une forme tranchée et verticale, avec des feux arrière reliés par un bandeau noir translucide portant le nom du modèle en trois dimensions. Le design qui n’a somme toute, rien à voir avec le bolide originel, est en fait un énième SUV décevant et générique, au même titre que la dernière Mustang Mach-E. La marque américaine, mère de l’automobile, se retrouve, elle aussi, dans la spirale des SUV électriques qui semble frapper le microcosme automobile depuis le début de la décennie.
À l’intérieur, le Capri emprunte beaucoup à l’Explorer. On y retrouve un habitacle spacieux et moderne avec un écran tactile central de 15 pouces, incliné pour servir de compartiment sécurisé. Le combiné d’instrumentation numérique de 5 pouces et les sièges ergonomiques AGR ajoutent au confort de conduite. Les passagers arrière bénéficient également d’un espace plutôt généreux, tant pour les jambes que pour la tête. L’habitacle est conçu pour être à la fois fonctionnel et confortable, et elle inclut un clin d’œil astucieux la sellerie spécifique Heritage inspirée de la Capri d’époque.
Deux versions, pour deux expériences différentes
Le Ford Capri sera disponible en deux versions : une propulsion de 286 ch et une transmission intégrale de 340 ch. La version de base promet une autonomie de 592 km grâce à une batterie de 77 kWh, tandis que la version haut de gamme, équipée d’une batterie de 79 kWh, offre 627 km d’autonomie. Les capacités de recharge rapide permettent de passer de 10 à 80 % en seulement 26 à 28 minutes, selon la version, avec une puissance de charge allant jusqu’à 185 kW. Ces performances notables s’accompagnent d’une consommation moyenne comprise entre 13,3 et 15,8 kWh/100 km, ce qui peut démontrer l’efficacité énergétique de ce nouveau modèle.
Le Ford Capri sera commercialisé à partir de 49 400 € pour la version de base en propulsion, et 56 400 € pour la version intégrale. Une version avec une batterie plus petite de 52 kWh est attendue début 2025, à un prix de départ de 46 400 €. La palette de couleurs inclut des teintes variées telles que le noir Agate Black, le bleu Blue My Mind, et le rouge Lucid Red, entre autres.