Aston Martin s’engage en WEC en 2025.
En 1928, Aston Martin s’engage pour la première fois de son histoire au 24 heures du Mans. L’écurie anglaise, abonnée aux abandons, se retrouve à nouveau engagée dans la course la plus exigente du monde, à partir de 2025. Après 34 ans d’absence, que nous réserve la marque britannique ?
Aston Martin à toujours été une marque en dents de scie. Représentante du raffinement anglais à travers le monde, avec McLaren, Rolls Royce, et Bentley, Aston Martin est aujourd’hui en phase de revenir sur le devant de la scène. Connue grâce a son partenariat historique avec la franchise James Bond, la marque ailée apparaîtra en 1968, aux côtés de 007. 52 ans plus tard, Aston s’est modernisée, mais sert toujours Daniel Craig, à travers ses aventures. L’image de la voiture de l’espion est un franc succès pour la marque, qui renvoie une image de marque sportive, et qui incarne le raffinement et la puissance du Royaume-Uni.
Pourtant, Aston n’en reste pas moins une marque mainstream. Pas les plus rapides, comme McLaren. Pas les plus luxe, comme Rolls Royce. Alors, avec autant de concurrence, comment tirer leur épingle du jeu ? La solution est toute trouvée, il faut faire de l’impressionnant. Quelque chose qui marque l’histoire, une hypersport qui restera gravée a travers les générations, comme LA voiture de la décennie. Lawrence Stroll, actuel PDG de l’entreprise à un plan clair et précis, pour trouver sa place dans les marques les plus compétitives du monde.
Devenir compétitif : un challenge à la hauteur d’Aston Martin.
Mais ne grillons pas les étapes, avant de faire de l’Hypersport, il faut faire du sport. Le conseil d’administration l’avait bien compris, en choisissant d’être le sponsor principal de l’écurie Red Bull Racing en Formule 1. Mais dans une période de domination absolue de Mercedes, Aston Martin & Red Bull ne symbolisent que l’échec, les meilleurs des autres.
Coup de chance pour la firme anglaise, l’un des actionnaire majoritaire, vient d’acheter une écurie de F1 en déclin : Force India, qu’il de rebaptiser Racing Point. L’actionnaire, Lawrence Stroll se sert alors de sa position pour devenir PDG de la boîte. Aston Martin entre donc officiellement en Formule 1, avec un seul but : se donner une image compétitive. Les premières années étaient très difficiles, la voiture sous-performait, et était une habituée du fond de grille. En 2022, avec les nouvelles règles aérodynamique et grâce au coup de volant de Sebastian Vettel & Fernando Alonso, la voiture, est enfin performante.
Deuxième étape : faire une gamme de voitures qui marque. Pour ça pas de difficultés, le constructeur anglais produit un SUV le DBX, puis des sportives intéressantes, comme la Victor ou la DB12. Ensuite, avec l’aide de l’aérodynamicien Adrian Newey, il faut produire une voiture de route assez puissante et rapide, pour devenir la voiture du moment. La Valkyrie est née, avec un V12 de 1200 chevaux, Une tonne de carbone, et un 0 à 100 pulvérisé en 2,5 secondes. La voiture est très travaillée aérodynamiquement, et se place directement dans le top du top, en haut du classement des meilleurs hypercars. Sa petite sœur, la Valhalla, pulvérise le top des meilleures supercars de la décennie.
En seulement 5 ans, la marque, qui était considérée comme une marque vieillissante, qui à pour cible les retraités aisés et les fans de James Bond, est devenue une icône de grand sport, et se permet même de concurrencer Bugatti et son modèle Hypersport, la Bugatti Bolide.
Le Mans : Un challenge objectif semé d’embûches.
Pour confirmer au monde que sa marque est la plus compétitive, ce n’est rien de compliqué. Pendant que la Formule 1 sert de vitrine de la puissance technique d’Aston, il faut montrer que la marque est également fiable. Pour montrer la fiabilité, il faut faire des courses d’endurance, comme les 24 heures du Mans, par exemple. Aston Martin s’engagera donc en WEC en 2025. Pas question de faire un prototype comme la Ferrari 499P, ou la Alpine A424_β, Aston utilisera sa Valkyrie, préparée spécialement pour Le Mans.
Le lineup de pilotes n’est pas encore dévoilé, mais le plan est clair : Avec 19 participations au Mans entre 1928 & 1989, Aston à essuyé 37 abandons, et une victoire, il faut désormais changer cette image et montrer que l’Angleterre sait produire des voitures jolies, confortables, et performantes. C’est plus qu’une opération marketing, les prochaines années au Mans seront réellement une guerre entre pays, tous désireux de montrer au monde qu’ils sont les meilleurs. Aston Martin représentera le Royaume Uni, tandis qu’il se confronteront aux Français avec Peugeot & Alpine, L’Allemagne avec Porsche & BMW, l’Italie avec Ferrari & Lamborghini, ou encore les états unis, avec Cadillac & Glickenhaüs. Tous chercheront à défaire les Japonais au volant de Toyota pour remporter la légendaire victoire au Mans.