Keiichi Tsuchiya ou le Roi du Drift

Keiichi Tsuchiya ou le Roi du Drift

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Qui est Keiichi Tsuchiya, l’homme vêtu de vert jade, aussi connu comme le roi du drift, au bord de sa Porsche 911 et bien d’autres véhicules !

Keiichi débute sa carrière en 1977, dans la série de films Fuji Freshman. Il n’a pas débuté comme tous les pilotes que l’on peut connaître actuellement : c’est en commençant au sein de courses de rue qu’il en est arrivé où il en est aujourd’hui.

Keiichi, vêtu de sa célèbre combinaison vert jade, aux côtés de sa Toyota Supra MK-5
Nissan Skyline GT-R

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Sa carrière de course débute dans des championnats nationaux : Championnats Japonais de Formule 3, Japanese Touring Car Championship (JTCC) où il pilotait respectivement une Ford Sierra RS Cosworth Cosmo Oil et une Nissan Skyline GT-R pour l’équipe Taisan dans les championnats du groupe A. Il a ensuite piloté une Honda Civic dans les championnats du Supertouring.

La Toyota GT-One de Ukyo Katama

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Par la suite, il a décroché la 8e place au classement des 24 Heures du Mans en 1995, au volant d’une Honda NSX. Il a remis ça sur les années suivantes, mais en 1999, au volant d’une Toyota GT-One, où son équipe finira 2e. Cette dernière course n’était pas des plus reposantes, car pendant que son copilote Ukyo Katama prenait de l’avance sur la BMW V12 LMR qui se trouvait en tête, il s’est retrouvé contraint de rouler dans l’herbe par la BMW LMP d’un pilote privé, ce qui a causé un éclatement du pneu de sa voiture. Ils ont tout de même surmonté cette épreuve, en réalisant le meilleur tour, mais ont dû se contenter de la deuxième place.

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La Toyota AE86 que Keiichi utilisait pour drifter

Quand il étudiait en première année dans les courses sur circuit et qu’il était sur le point d’obtenir sa licence, Tsushiya s’est vu suspendu, en raison de ses courses dites illégales qu’il enregistrait pour Pluspy. Dans la série de films Shuto Kousoku Trial, il dira même aux coureurs de rue de quitter les courses illégales s’ils comptaient, un jour, s’impliquer dans les courses professionnelles.

A partir de sa retraite, il a commencé par être directeur de l’équipe GT500 (1 an) mais aussi de la GT300 de l’équipe ARTA JGTC jusqu’à ce que l’équipe se dissolve en 2005.
Dans le même temps, il a été le propriétaire d’une société de pièces détachées nommée Kei Office, qu’il a revendue à la fin de l’année 2005 dans le but de fonder DG-5.

En janvier 2011, après avoir quitté la D1, il co-fonde la série de drift amateur Drift Muscle, où il sera également juge. Il animera également le magazine vidéo Best Motoring, où il présentera des essais routiers des nouvelles voitures japonaises, comprenant aussi une version sur les véhicules modifiés nommée « Hot Version« .

Il fera beaucoup d’autres apparitions télévisées telles que Video Option, similaire à Hot Version couvrant aussi le D1GP et traitant exclusivement du drift, aux côtés de Manabu Orido et Nobuteru Taniguchi.

Il sera aux côtés de Jeremy Clarkson dans Top Gear, dans une émission consacrée aux compétitions de drift au milieu des années 30 au Japon.

Et après 1995, il apparaîtra quelquefois en tant que commentateur invité de la Formule 1 sur Fuji TV, au Japon.

Keiichi, à droite, en pêcheur dans Fast and Furious 3 : Tokyo Drift

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Ses apparitions filmographiques sont aussi très appréciées. En tant que superviseur éditorial des animes Initial D (Takumi, le personnage principal et Keiichi ont beaucoup de similitudes…) et Wangan Midnight, mais aussi dans le film semi-biographique Shuto Kousoku Trial 2, 3, 4, 5 et 6 !

Mais… Vous l’aviez remarqué dans Fast and Furious 3 : Tokyo Drift ?

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