Dans l’effervescence du premier Grand Prix de la saison à Bahreïn, les attentes étaient palpables. Cependant, la course a livré un spectacle sans grandes surprises, laissant les fans avides de sensations fortes en attente de plus.
C’était le premier de l’année, on pouvait garder espoir sur la compétitivité des autres écuries, mais désormais c’est bouclé, Red Bull empoche son premier, mais sûrement pas son dernier, doublé de la saison.
Dès le début de la course, pas grand-chose à noter, à part un demi-tête-à-queue de Stroll qui s’est fait percuter à l’arrière par l’aileron avant d’Hulkenberg, ce qui résulte à un passage de l’Allemand au stand où il doit changer son aileron et profiter pour passer des pneus durs. L’action sera notée par les commissaires de course, mais aucune investigation n’est jugée nécessaire.
Alors que Max Verstappen s’est échappé déjà de plus d’une seconde après le premier tour, il est à plus de 4 secondes au 6ème tour. Aucun pilote n’est capable de le rattraper, alors la bataille se déroule derrière. Leclerc, qui s’est fait dépasser par Russell 3 tours plus tôt, fait remarquer à la radio que le Britannique devant lui semble dépasser les limites de piste un peu trop souvent, pourtant c’est le pilote monégasque qui reçoit un avertissement pour les mêmes raisons.
Au tour 11, petite erreur de Logan Sargeant qui bloque ses pneus d’une manière un peu brutale, et il fait un tout droit dans le secteur 1. Le drapeau jaune est de sortie, le temps que l’Américain reprenne la piste, ce qui semble prendre plus de temps qu’habituellement, mais après quelques instants, tout va bien et le drapeau vert est agité.
Sur le même tour, les Ferrari se retrouvent côte à côte, après que Pérez ait passé Charles Leclerc plus tôt dans la course. La bataille et ses étincelles captent l’attention des caméras et des spectateurs, et c’est l’Espagnol qui prend finalement l’avantage sur son coéquipier. Ce dernier, qui a eu du mal avec ses freins avant dès le début de la course, résultant en de nombreux blocages de roues, décide par la suite de rentrer aux stands pour passer des pneus durs.
Deux tours plus tard, une première vague de pilotes s’arrêtent aux stands avec Russell, Pérez, Hamilton et Piastri, tous chausser des pneus durs. Au 15ème tour, Norris les a imités, lui-même suivi par Carlos Sainz, qui ressort derrière son coéquipier. Celui-ci semble toujours avoir autant de difficultés avec des blocages de roues, il se plaint notamment à la radio: « Je n’arrive pas à me débarrasser des blocages avant. Je bloque partout !« . D’après plusieurs sources, l’avant de Leclerc a un déséquilibre en termes de température, le pneu gauche est plus chaud que le droit, ce qui explique pourquoi il n’arrête pas de bloquer ses roues avant.
Carlos Sainz est sur une forte lancée, après avoir passé l’autre Ferrari, il se lance à la poursuite de George Russell et passe le Britannique, alors que Max Verstappen prend le meilleur temps avec 1’35″283, alors qu’il est toujours à plus de 6 secondes de Pérez qui est en deuxième position.
Dans le milieu de terrain, Daniel Ricciardo passe l’Alpine d’Esteban Ocon pour la 15ème place avec une petite aide du DRS. Pas beaucoup plus d’actions dans les tours qui suivent, c’est plutôt des problèmes techniques, d’abord avec Pérez, qui se plaint à son ingénieur d’un volume radio trop faible. Puis, c’est Hamilton qui va rapporter un siège cassé, et les problèmes s’enchaînent pour lui alors qu’il se met à sous-virer.
Bien plus tard, au 32ème tour, problèmes aux stands pour Bottas, il semble qu’il y ait un problème de fixation pour le pneu avant droit, il reste donc à l’arrêt pendant 54 secondes avant de ressortir à la 19ème place. Et après lui suivent une deuxième vague de pilotes aux stands avec Norris, Hamilton, Piastri, Leclerc, Sainz, Pérez et Ricciardo, tous enfilent des pneumatiques dures, sauf pour les deux derniers qui passent en gommes tendres.
Verstappen toujours aussi intouchable, prend le meilleur temps avec 1’32″608, alors que le précédent instauré par Norris était de 1’34″476, il en profite pour rajouter 2 secondes d’écarts avec Pérez qui est désormais à 15 secondes du Néerlandais. Loin derrière eux, Hamilton passe Alonso pour la 7ème place, mais a du mal à remonter sur Norris à 4 secondes devant lui, il se plaint à la radio du manque de vitesse de sa monoplace: “Ces mecs vont vite, mon gars« .
Leclerc, approché par son ingénieur à la radio quant à la température et la balance de ses pneus, reste très déçu par sa voiture, mais il reste accroché à Russell devant lui, et le dépasse lorsque le Britannique fait un écart au virage 10. À près de 10 tours de la fin, le top 5 semble être déjà établi, Verstappen est presque garanti de conserver la première position alors que son coéquipier est à plus de 18 secondes.
Du côté des Racing Bulls, Tsunoda est en difficulté derrière Magnussen qu’il essaie de passer pour récupérer la 12ème place, mais sans succès, son ingénieur l’informe alors que l’équipe souhaite échanger les positions avec Ricciardo, avec l’espoir que l’Australien passe le pilote Haas. Le dépassement n’arrive pas et le pilote n°22, furieux, se plaint à la radio alors que son écurie décide de ne pas rendre la position au Japonais.
À mesure que la course se poursuivait jusqu’au passage sous le drapeau à damier, le podium se dessinait, avec Carlos Sainz s’inscrivant derrière les deux voitures de Red Bull. Pendant ce temps, Max Verstappen a maintenu sa performance remarquable, lui permettant de conserver le point bonus pour le meilleur temps.
Leclerc, approché par son ingénieur à la radio quant à la température et la balance de ses pneus, reste très déçu par sa voiture, mais il reste accroché à Russell devant lui, et le dépasse lorsque le britannique fait un écart au virage 10. A près de 10 tours de la fin, le top 5 semble être déjà établi, Verstappen est presque garanti de conserver la première position alors que son coéquipier est à plus de 18 secondes.
Du côté des Racing Bulls, Tsunoda est en difficulté derrière Magnussen qu’il essaye de passer pour récupérer la 12ème place, mais sans succès, son ingénieur l’informe alors que l’équipe souhaite échanger les positions avec Ricciardo, avec l’espoir que l’australien passe le pilote Haas. Le dépassement n’arrive pas et le pilote n°22, furieux, se plaint à la radio alors que son écurie décide de ne pas rendre la position au japonais.
Plus d’actions jusqu’au drapeau à damier, sur le podium, Carlos Sainz s’invite derrière les deux Red Bull, Max Verstappen conserve son point bonus du meilleur temps, et Charles Leclerc s’arrête au pied du podium malgré ses problèmes techniques.
On retient de ce premier grand prix, peu de suspens, peu d’actions, et une grosse déception pour les pilotes Alpine qui démarraient sur la dernière ligne et qui finissent 17ème et 18ème, un résultat amer mais pas si surprenant. Le directeur technique Matt Harman, et Dirk de Beer qui sont à la tête de l’aérodynamique ont quitté l’écurie avant même le début de la saison, un début catastrophique pour nos français, ils ne peuvent désormais que s’améliorer, normalement.
Pour le première fois depuis 1950, tous les pilotes ont passé la ligne d’arrivée pour le premier Grand Prix de la saison, et on peut déjà observer un classement des constructeurs provisoire qui se prépare avec la moitié des écuries dans le top 10, les mêmes que l’année dernière.