Ces dernières semaines ont été très fortes en informations. Red Bull se disloque en interne et Christian Horner est toujours dans l’embarras. Pourtant, c’est Mohammed Ben Sulayem qui pourrait causer la rupture entre Liberty Media et la fédération.
Les allégations de trafic d’influence accablent Mohammed Ben Sulayhem, président de la FIA, alors que des témoignages émergent, pointant du doigt ses actions présumées visant à entraver l’homologation du circuit de Las Vegas. L’homme d’affaires émirati aurait tenté de persuader officiels et pilotes de dénigrer publiquement le circuit. Ce différend met en lumière un conflit ouvert entre la FIA et la F1, une situation qui perdure depuis plusieurs années maintenant.
Une commission d’éthique interne de la Fédération Internationale de l’Automobile a été saisie dans le cadre d’une enquête visant le président de la fédération. Les allégations suggèrent que l’homme aurait fait annuler une pénalité infligée à Fernando Alonso lors du Grand Prix d’Arabie Saoudite en 2023. Au départ de la course, Alonso avait été sanctionné pour avoir mal positionné sa voiture par rapport à sa ligne de départ, ce qui avait entraîné une première pénalité de 5 secondes. Une seconde pénalité de 10 secondes avait été infligée lorsque cette première sanction n’avait pas été respectée par ses mécaniciens.
L’intervention présumée de Ben Sulayem aurait visé à annuler cette seconde sanction, ce qui à permis à l’équipe verte de glaner un podium bonus.
Le comité d’éthique donne quatre à six semaines avant de rendre son verdict, qui pourrait aller jusqu’à pousser le président à la démission.
« Le responsable de la conformité a reçu un rapport détaillant des allégations potentielles impliquant certains membres de ses organes dirigeants. Le service de conformité évalue ces préoccupations, comme c’est la pratique habituelle dans ces affaires, afin de garantir que le processus régulier soit suivi méticuleusement. »
Communiqué de la Fédération Internationale de l’Automobile.
Affaire Horner : Une histoire de vie ou de mort.
L’affaire impliquant Christian Horner a secoué le paddock de la Formule 1. Peu avant le début de la saison, l’ex-secrétaire de l’écurie a porté plainte contre son patron pour comportement inapproprié. Suite à cela, Red Bull GmbH, la société mère et propriétaire de l’écurie Oracle Red Bull, a lancé une enquête interne. À la fin de l’enquête, la plaignante a retiré sa plainte, permettant ainsi à Christian Horner de conserver son poste de directeur de l’écurie.
POURTANT, cette polémique à révélé beaucoup de problèmes internes à l’équipe, qui pourrait faire basculer leur domination, et changer à jamais le visage de la Formule 1.
Lors du week-end de course au Bahreïn, l’intégralité du dossier d’enquête, jusqu’alors gardé confidentiel, est apparu dans la boîte mail des journalistes et des chefs d’écurie affiliés à la Formule 1. Cependant, le contenu du document n’a pas été révélé, car une équipe de juristes anglais a menacé de poursuivre en justice quiconque le rendrait public.
Le journal Daily Mail UK rapporte que Jos Verstappen, ancien pilote de F1 et père du triple champion actuel, aurait eu une dispute avec Christian Horner après la qualification de la première manche de la saison. Horner aurait accusé Verstappen Sr. d’avoir orchestré une campagne pour le destituer de son poste au cours des dernières semaines, affirmant même que le Néerlandais aurait été lié à l’envoi du mail anonyme.
Cependant, Verstappen senior a nié ces accusations, tout en exprimant que « L’équipe risque de se déchirer. Ça ne peut pas continuer comme ça. Elle va exploser. Il joue les victimes alors que c’est lui qui est à l’origine des problèmes. »
Dans le cadre de l’affaire Horner, des informations ont circulé selon lesquelles Jos Verstappen aurait eu une relation intime avec la plaignante, ce qui pourrait potentiellement expliquer son implication dans une hypothétique campagne de destitution. Le clan Verstappen à fait planer des menaces, car des observateurs ont noté la présence récurrente de l’agent de Max Verstappen et de son père aux côtés de Toto Wolff. De plus, il a été mentionné que le maintien de Christian Horner pourrait conduire à un départ de Helmut Marko, responsable des pilotes chez Red Bull, et d’Adrian Newey, chef aérodynamicien, qui serait envisagé chez Ferrari aux côtés de Lewis Hamilton.
Cette polémique pose un sérieux défi pour Red Bull et pourrait compromettre leur partenariat avec Ford, qui devait les motoriser à partir de 2026. Ces inquiétudes ont également touché Max Verstappen, qui envisage de rompre ses liens avec l’écurie au taureau rouge. Le départ éventuel de Helmut Marko pourrait ouvrir la voie à l’activation d’une clause dans le contrat de Verstappen, lui permettant de se libérer immédiatement de ses obligations envers son équipe. Dans ce scénario, Mercedes pourrait être le grand bénéficiaire en trouvant un remplaçant idéal pour leur septuple champion du monde Lewis Hamilton, qui à annoncé partir vers Ferrari dès 2025.
Le Dr. Helmut Marko a été catégorique concernant cette situation, affirmant que « Si Max veut partir vers Mercedes, je ne me mettrai pas en travers de son chemin. » L’affaire est toujours en cours, mais il est rapporté que la FIA souhaite examiner de près cette histoire, estimant qu’elle nuit à l’intégrité du sport. Le président Mohammed ben Sulayem aurait demandé à Max Verstappen de prendre publiquement position en soutien à Christian Horner. Cependant, le pilote néerlandais aurait plutôt suggéré au président de mener sa propre enquête sur la situation.
Enfin, il est prévu que le directeur général de Red Bull GmbH, Oliver Mintzlaff, soit présent lors de la prochaine course de la saison. Il convient de rappeler qu’en février dernier, il avait déjà suggéré d’écarter Christian Horner. Sa soudaine apparition pourrait être liée à la situation actuelle qui agite l’écurie Red Bull.