F1 : Quel futur pour les tracés mythiques européens ?

Quel futur pour les tracés mythiques européens ?

Tandis que le calendrier de la Formule 1 s’agrandit et se mondialise, les grand prix historiques se voient de plus en plus menacés. Quels circuits risquent de disparaître, et pourquoi ?

Le Castellet : Le laboratoire français voué à l’extinction ?

LibertyMedia déleste-elle le spectacle et l’histoire au profit de la modernité et de l’argent ? C’est la question qui est posée par les fans après l’annonce de la possible disparition de certains grand prix comme Spa-Francorchamps, Silverstone, Le Castellet ou encore Monaco. Par manque de spectacle, ou peut-être de popularité, le circuit du Paul Ricard, dans le Var français, ne semble pas être reconduit pour la formule un dans les saisons à venir. Même si le Castellet est très critiqué par les fans par l’aspect extérieur de la piste, et son manque cruel d’actions en piste, les aficionados du sport s’indignent avec raison contre la disparition de la France au calendrier. Les pilotes français, Pierre Gasly & Esteban Ocon s’interrogent également sur le futur de leur grand prix natal.

Je ferai tout ce que je peux pour essayer de garder le GP de France au calendrier.

Esteban Ocon.

C’est très spécial pour nous de s’y rendre chaque année, en tant que Français, je soutiendrai toujours le Grand Prix de France, la motivation, l’énergie, l’atmosphère, c’est quelque chose que l’on ne peut ressentir que dans son pays natal.

Pierre Gasly.
Le circuit Paul Ricard, dans le Var, en France.

Spa-Francorchamps : Le fleuron de l’automobile belge sur la touche ?

Le grand prix de Belgique pourrait également être menacé de disparition par la Formula One Management de Stefano Domenicali. Grand prix arrivé en 1950, le tracé a souvent quitté le calendrier, mais est devenu circuit permanent du calendrier, et ce depuis 1985. Le circuit est désormais menacé de disparition, bien qu’une alternative en collaboration avec le Paul Ricard est de mise, pour se partager le calendrier un an sur deux. Certains pilotes émérites, tels que Max Verstappen ou Sebastian Vettel, ont publiquement soutenu leur circuit favori.

Ce serait une immense honte si on perd Spa-Francorchamps, C’est mon circuit préféré et ils ont apporté plein d’améliorations ces derniers temps. Je pense que c’est une piste incroyable à fouler quand vous pilotez une Formule 1 mais aussi n’importe quelle voiture pour être honnête, avec tous ces virages à grande vitesse.

Max Verstappen, Champion du monde en titre RedBull.

C’est une piste incroyable, Je ne connais aucun pilote qui n’aime pas piloter à Spa alors que beaucoup détestent courir à Sotchi en raison du caractère fade de la piste. Perdre le GP de Belgique serait une honte. Je n’ai pas de vote à ce sujet, mais mon vote serait d’aller à Spa, surtout après ce qui s’est passé l’année dernière

Sebastian Vettel, Quadruple champion du monde Aston Martin.
Vue aérienne de Spa-Francorchamps, grand prix de Belgique.

Monaco : Risque-on de perdre le Bijou de la Formule 1 ?

Le tracé de Monaco, est certainement le circuit le plus mythique et le plus connu de toutes les épreuves. Depuis la première course de l’histoire de la discipline, Monaco figurait dans le calendrier. Chargé en histoire et en courses mémorable, le circuit de Monaco regorge d’anecdotes et de prouesses techniques. Cependant ce circuit, ne permettant pas beaucoup de dépassements et de batailles en course, se retrouve menacé de disparition, également du au fait que la principauté aurait le cachet le plus bas du calendrier (10 Millions en 2021). Également prétendante à une place dans le calendrier de la Formule 1, la ville de Nice pourrait faire de l’ombre à la cité de Monaco, la ville française, se situant à quelque kilomètres de la capitale de la principauté , et proposant un tracé plus moderne que Monaco, pourrait chiper la place du grand prix monégasque. Malgré le soutien de Greg Maffei, Propriétaire de la Formula 1, l’avenir du tracé de Monte-Carlo reste incertain pour les prochaines années.

Virage de la Sainte-Devote, Monaco.

Seul l’avenir saura nous donner la réponse sur les interrogations du futur de nos circuits nationaux, et nous ne pouvons qu’espérer que la FOM prendra les bonnes décisions, en privilégiant le choix des fans, plutôt que celui des banquiers.

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